Le ministre en charge des sports, Boubakar Savadogo a procédé, ce samedi 22 juin 2024, à la pose de la première pierre du siège de la Fédération burkinabè de football (FBF) à Ouaga 2000. Il était accompagné des membres de la Fédération dont le président, Lazare Banssé, qui s’est réjoui du lancement de ce projet et a invité les acteurs chargés de sa réalisation à faire preuve de sérieux et de savoir-faire pour livrer les travaux dans les délais prescrits.
La Fédération burkinabè de football (FBF) veut se doter d’un nouveau siège. Et les choses semblent aller dans le bon sens, puisque la pose de la première pierre de ce qu’on peut appeler la « Maison du football burkinabè » est intervenue ce samedi 22 juin 2024. Cette première brique a été posée par le ministre en charge des sports, Boubakar Savadogo qui a souhaité un bon déroulement des travaux. « J’espère que tous les acteurs du football vont pouvoir se retrouver dans ce joyau et travailler en symbiose et en harmonie pour que notre football aille de l’avant « , a déclaré le ministre Savadogo.
Pour le président de la FBF, Lazare Banssé, ce jour s’inscrira, en lettres d’or dans la mémoire collective de l’ensemble des membres de la faîtière du football burkinabè. Pour cause, depuis sa création en 1960, la FBF n’avait pas son propre siège. Elle érrait de siège en siège, à travers un statut de locataire, jusqu’à ce qu’elle réside, au début des années 2000, dans les locaux actuels qui appartiennent en réalité au Centre technique national.
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Le bâtiment qui va sortir de terre dans un délai de 24 mois, sera de type R+2 extensible à R+4. L’immeuble va compter 56 bureaux, 4 salles de réunion, 2 salles polyvalentes, des toilettes, un cafétéria-réfectoire, un magasin, un bar, une salle d’accueil, deux salles d’attente, une salle d’archives, une salle multimédia, une salle de machine, 6 locaux techniques, un local sécurité.
Le patron de la FBF a invité les entreprises chargées de l’exécution du projet « à faire preuve de sérieux et de savoir-faire » dans la réalisation, afin de livrer les travaux dans les délais prescrits et selon les règles de l’art. La FBF, en sa qualité de maître d’ouvrage, s’est engagée à tenir avec rigueur son rôle de superviseur de la mise en oeuvre.
Explications du ministère sur la suspension du processus électoral à la FBF
A l’occasion de la pose de la première pierre du siège de la FBF, le ministre en charge des sports a été interrogé sur la suspension du processus électoral pour le renouvellement des instances dirigeantes. Sur la question, Boubakar Savadogo a été loquace. Il a indiqué que la décision est motivée par le fait qu’il y avait « plusieurs difficultés », confiant qu’il y avait des candidats qui n’arrivaient pas à déposer leur candidature à cause de certain dysfonctionnement.
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Aussi, selon le ministre, les superviseurs n’avaient pas encore été formés à cause des difficultés de trésorerie. « On ne pouvait pas se permettre d’envoyer des gens qui ne maîtrisent pas les textes pour superviser des élections qui devaient avoir lieu ce week-end », a noté Boubakar Savadogo. Et de poursuivre : « Compte tenu de tout ça et avec les cris que nous avons entendus dans les différentes provinces et régions, nous avons, en toute responsabilité, pris cette décision. Nous voulions avoir du temps pour résoudre tous ces problèmes », a-t-il expliqué.
Pour le chef du département des sports, le monde du football a connu assez de crises et on ne pouvait plus se permettre d’en créer une autre. « On a eu assez de spectacle, ça suffit comme ça », a-t-il tempêté. Et d’ajouter : « Le pays est dans une situation difficile, et malgré cela, le gouvernement fait beaucoup d’efforts pour continuer à soutenir le football. Donc on ne peut pas permettre que quelques individus continuent à manigancer et à créer des problèmes ». Le ministre Savadogo a invité les acteurs à la vigilance tout en leur rappelant la nécessité que le processus électoral se fasse dans le respect des règles de l’art.
S.C