Et de trois pour le Prix du journalisme sur la paix et la cohésion sociale (PJPCS ! Le lancement et l’appel à candidature de cette troisième édition ont eu lieu ce mardi 2 juillet 2024 à Ouagadougou. Ce fut au détour d’une conférence de presse animée par le secrétaire général de la Commission épiscopale justice et paix (CJP), Abbé Hermann Ouédraogo. Le PJPCS, version 2024, prévoit des distinctions dans différentes catégories d’œuvres et de médias. Les dossiers de candidatures sont attendues jusqu’au 18 août prochain.
Si vous travaillez en tant que journaliste dans un média reconnu au Burkina Faso; si encore vous avez traité de sujets relatifs à la paix et à la cohésion sociale et que vos œuvres ont été produites et publiées entre le 1er octobre 2023 et le 15 août 2024, sachez que vous pouvez prendre part à la troisième édition du Prix du journalisme sur la paix et la cohésion sociale. Ce prix qui est organisé par la Commission épiscopale Justice et paix du Burkina et qui entre dans le cadre de l’Initiative paix au Sahel(SPI). Selon Juvénal Somé, membre du Réseau des journalistes et communicateurs de l’Initiative paix au Sahel, qui a présenté le règlement intérieur du Prix, les catégories de médias concernées sont la radio, la télévision, la presse écrite et la presse en ligne. Et, nul ne peut faire acte de candidature que dans une seule catégorie, avec une production et en langue française.
Quid des genres et des formats ? Pour la presse écrite, le reportage et portrait sont les genres retenus dans un format de deux pages maximum avec illustrations. Pour la presse en ligne les candidats peuvent postuler avec des reportages des portraits en 6 000 signes maximum avec illustrations. Dans la catégorie radio et télévision les candidats seront jugés sur la base de reportages et des dossiers respectant le format de 13 minutes maximum.
Les candidatures sont recevables avec les coordonnées complètes du candidat jusqu’au 18 août 2024 par e-mail: secretariat@cjpburking.org avec en copie wrouedraogo@cjpburkina.org ou encore par dépôt physique sous plis fermé au Secrétariat Général de la Commission épiscopale Justice et Paix (C.JP-Burkina) sis au Centre National Cardinal Paul Zoungrana. « En faisant acte de candidature, le / la candidat (e) autorise la Commission épiscopale Justice et Paix du Burkina (CJP-Burkina) à utiliser son nom, sa voix, ses images et les éléments soumis, sans aucune compensation et sur tous supports média, dans le cadre des actions de communication de l’Initiative Paix au Sahel (SPI). », a précisé Juvenal Somé.
Concernant les récompenses, dont une cérémonie est prévue pour se tenir le 6 septembre à Ouagadougou, le premier dans chaque catégorie aura doit à une enveloppe de 500 000 F CFA ; 300 000 F pour le deuxième de chaque catégorie et 200 000 F pour le troisième. En outre, chaque lauréat recevra un trophée et une attestation.
Trois années après son lancement, le PJPCS est en pleine croissance. Preuve s’il en fallait, la deuxième édition a enregistré 31 œuvres de journalistes de 9 régions du Burkina après que la première a connu une participation de seulement une dizaine de candidats. De l’intérêt pour le Prix, cette troisième édition ne semble pas en reste, en témoigne la pléthore de journalistes qui ont pris part à la conférence de lancement.
« Contribution des hommes et femmes de médias à la promotion de la paix, de la cohésion sociale et à l’augmentation de la résilience communautaire des populations affectées par la crise au Burkina Faso » : c’est le thème de la troisième édition du Prix du journalisme sur la paix et la cohésion sociale (PJPCS). A la lumière de ce thème, l’objectif visé à travers le lancement de ce prix est sans détour. Il s’agit, selon l’Abbé Hermann Ouédraogo, de « reconnaitre le mérite des hommes et des femmes de médias qui contribuent à la promotion de la paix, de la cohésion sociale et à l’augmentation de la résilience communautaire des populations affectées par la crise [sécuritaire et humanitaire] au Burkina ».
Pour rappel, le SPI qui a été lancé en 2019 et dont le lead est assuré par la CJP, est d’abord une initiative des évêques du Burkina, du Mali et du Niger et se veut « une réponse des Pères évêques à la crise sécuritaire et humanitaire qui secoue le Sahel depuis plusieurs années », comme l’a indiqué Abbé Hermann Ouédraogo. Et d’ajouter que cette initiative a pour objectif global de contribuer à ce que « les personnes vivant au Sahel connaissent des niveaux élevés de cohésion sociale et de résilience ». C’est ainsi que les promoteurs de cette initiative s’investissent depuis lors dans la promotion de la résilience ; l’éducation à la paix et à la promotion de la cohésion sociale ainsi que l’amélioration de la gouvernance. Le SPI est soutenu financièrement par le Catholic relief service (CRS).
Bernard Kaboré